Les artistes complices

Autrice, metteuse en scène et comédienne, Annabelle Sergent fait partie de cette génération d’artistes qui investit le champ des arts de la parole en le bousculant, en interrogeant la narration au théâtre. Après avoir monté plusieurs récits de fiction, comme P.P. les p’tits cailloux ou encore Bottes de Prince et Bigoudis accueilli en 2025 au Parvis, puis ouvert un cycle sur les écritures du réel en direction des adolescents avec Sauvage (2023) et La Bête (2024), elle se concentre désormais sur un nouveau cycle de création concernant le cosmos. Sa prochaine pièce LES COSMICS a bénéficié de deux résidences au Parvis et lui a donné l’occasion de rencontrer les élèves de l’école Joseph Contraires à Arras-en-Lavedan ainsi que les scientifiques de l'Observatoire du Pic du Midi.

Simon Le Floc’h et Mélanie Vayssettes sont issus de la formation de l’École de l’Acteur puis du Conservatoire de Toulouse sous la direction de Pascal Papini. Ils intègrent ensuite la Classe Labo, insertion professionnelle proposée par le CRR et les Chantiers Nomades. Tous deux se réunissent autour d’une envie commune : faire un état des lieux sensible, poétique, étrange et drôle de notre monde. C’est ainsi qu’ils co-fondent le club dramatique en 2018 et montent plusieurs créations. Après avoir présenté Soon lors de la saison 24.25, Mélanie et Simon reviennent cette saison avec La puce à l’oreille, mise en scène savoureuse du vaudeville de Feydeau.

Danseuse de flamenco, chorégraphe, interprète et pédagogue, Stéphanie Fuster s’attache à définir le geste flamenco, expressif, pulsionnel, rythmique, et à interroger ses résonances sur les plans identitaires et imaginaires. Formée à Toulouse avec Isabel Soler puis à Séville, berceau du flamenco, elle a notamment dansé pour Israël Galván et Juan Carlos Lérida. 

On a découvert au Parvis deux pièces écrites pour elle par Aurélien Bory, Questcequetudeviens? et Corps noir (2022). Après Gradiva, celle qui marche (2022), Parler flamenco (2024), elle présentera Don Quichotte, l’homme à la tâche, dont la première aura lieu au Parvis.

Le cirque Aïtal n'a rien d'un cirque ordinaire. Créé en 2004, il est né de la rencontre entre le porteur toulousain Victor Cathala, et la voltigeuse finlandaise Kati Pikkarainen. Depuis leur formation au Centre National des Arts du Cirque (CNAC), ils ne se sont plus quittés. Après leur première création éponyme Cirque Aïtal, ils poursuivent la création sous chapiteau avec Pour le meilleur et pour le pire, présenté plus de 500 fois depuis 2011. Après Saison de Cirque (2018) et À ciel ouvert (2023), nous les retrouvons pour la reprise en salle de Pour le meilleur et pour le pire.

D’un tempérament espiègle et joueur, Leïla Martial puise dans tous les champs d’expression pour tisser des ponts entre les mondes. Fascinée par les techniques vocales d’ethnies lointaines et par la dimension expressive du son, elle développe petit à petit une manière de chanter atypique, qui mêle phrasé jazz, langages imaginaires et techniques vocales diverses. Son parcours de vocaliste est récompensé par de nombreux prix et elle fait figure d’originale dans le milieu du jazz. Parallèlement à la musique, elle s’adonne à l’art clownesque et finit par créer son seule en scène Jubilä, solo pour vocaliste multi-timbrée présenté en itinérance dans le département en avril 2025.

Baptiste Amann est né à Avignon en 1986. Après une formation d’acteur à l’ERAC, il se consacre à l’écriture et à la mise en scène en créant la trilogie Des Territoires qu’il monte dans plusieurs théâtres et centres dramatiques en France, et qui est ensuite programmée au Festival IN d’Avignon en 2021. Artiste associé au TnBA, à la Comédie de Béthune et au Méta – CDN de Poitiers, il a ensuite écrit et mis en scène Jamais dormir pour la jeunesse, puis Salle des fêtes (présenté au Parvis en 2024) et Lieux Communs créé au Festival IN d’Avignon en 2024.