Collaborateur de Gisèle Vienne depuis ses premières mises en scène, il est interprète au sein de presque toutes ses pièces à partir de 2000, dont Jerk, un solo pour marionnettiste dans lequel son talent éclate au grand jour. Son jeu particulier, sa gestuelle si personnelle, sa capacité presque naturelle à habiter plusieurs personnages en même temps, à travestir ses traits, sa voix, à se métamorphoser, à incarner l’inquiétant comme le banal, l’onirique comme le concret, le surnaturel et l’insignifiant ; tout cela forme un mille-feuille sonore et émotionnel très perturbant, qui sidère véritablement les spectateurs. Jerk reste un des spectacles marquants, à nouveau accueilli en 2012 tant la demande était forte et dont les spectateurs du Parvis parlent encore.   

Jonathan Capdevielle reviendra de nombreuses fois au Parvis. D’abord pour y présenter ses propres pièces, Adishatz et Saga (créé au Parvis en 2015). Avec pour toile de fond les Hautes-Pyrénées, ses années d’adolescence et ce qu’il appelle son « roman familial ». Puis avec Rémi, d’après le roman d’Hector Malot, programmé en mars 2020 et reporté en septembre de la même année pour cause de Covid.  

Aujourd’hui, l’option théâtre du Lycée Marie Curie continue d’attirer chaque année de nouveaux lycéens, pour qui Le Parvis demeure un lieu essentiel de découvertes culturelles et artistiques . Pour sa part, Jonathan Capdevielle est artiste associé au T2G – Théâtre de Gennevilliers et membre de l’Ensemble associé au Théâtre des 13 vents, centre dramatique national de Montpellier. Et les retrouvailles avec Le Parvis pourraient bien être proches…