1987

  • cinéma
  • exposition
  • spectacle vivant

1987

Le Parvis

Parvis 2

De quel Parvis parle-t-on ? Il ne reste guère dans les mémoires que l’appellation Parvis 3 pour désigner l’espace d’exposition et de rencontres littéraires situé dans le centre commercial Leclerc Tempo à Pau.

Et qu’aurait donc été ce Parvis 2 ? Il faut remonter à l’année 86 : des travaux sont annoncés, pour agrandir et surtout rehausser le toit du Parvis. Afin de passer de 6m à 14m de hauteur. C’est l’occasion également d’augmenter la jauge de places offertes au public. Elle passe de 500 environ à 750 places. Cette "2e manière" est le fruit d’un bouleversement qui s’est opéré après l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981.
De fait, Le Parvis entrait dans la catégorie des établissements pouvant s’inscrire dans les nouvelles stratégies de développement culturel. Mais il lui fallait pour cela un outil plus adapté à l’accueil de productions plus exigeantes techniquement. Il fallait également une salle de cinéma pleinement équipée et un espace dédié à l’art contemporain qui puisse accueillir des installations réalisées in situ.

Ce Parvis 2 voit donc le jour après une saison de transition où les spectacles ont eu lieu dans différents endroits de l’agglomération tarbaise et du département. L’ouverture au public se fait à la fin du mois de septembre avec le groupe Urban Sax. Et le ministre de la culture de l’époque, François Léotard, vient l’inaugurer officiellement. L’appellation Parvis 2 disparaît en 1991 avec la création du label "scène nationale".  
 

Tout au long de son histoire, Le Parvis a vécu des périodes de transformations, de remise en question, de travaux. Son système mixte de financements à la fois publics et privés lui a donné la souplesse pour faire face aux enjeux de chaque époque. Après les travaux de 2015 à 2017, l’ouverture de deux salles de cinéma supplémentaires, d’un centre d’art au volume décuplé et des Ateliers, dédiés à la fois à l’action culturelle, l’accueil en résidence et à de petites formes, Le Parvis est en passe d’obtenir un nouveau label, celui de Centre d’Art Contemporain d’Intérêt National. 

Crédit photo : La Nouvelle République

Crédits des affiches : Alain Le Quernec