YAKUZA

YAKUZA

de Sydney Pollack

1974 | États-Unis | 1h50 | VOST

avec Robert Mitchum, Ken Takakura, Brian Keith

Harry Kilmer, aujourd'hui détective privé et agent immobilier, a servi au Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. À l'époque, il était éperdument amoureux d' une Japonaise, Eiko Tanaka, mais il est rentré aux États-Unis quand celle-ci a refusé sa demande en mariage pour des raisons qui lui sont demeurées obscures. Avec l'aide de George Tanner, un ami proche, il avait acheté un restaurant à Eiko. Bien des années plus tard, George demande à Harry de revenir au Japon pour l'aider à retrouver sa fille qui a été enlevée par une famille de yakuzas enrichie par le trafic d'armes. Après avoir longuement hésité, l'ancien soldat accepte cette mission qui va le confronter à son passé... 05 > 09 mai

Martin Scorsese voulait tourner cette histoire écrite par Paul Schrader (l'auteur de Taxi Driver) mais les studios décidèrent que ce serait Sydney Pollack. Sydney Pollack occupe une place à part dans le cinéma contemporain. Trop jeune pour être un classique, trop expérimenté pour être un moderne, il représente un passage de témoin entre l’Ancien et le Nouvel Hollywood et annonce, par son travail sur les genres, la génération des Coppola, Scorsese et De Palma. Yakuza fait également la jonction entre deux époques : ce néo film Noir réunit Robert Mitchum, icône du cinéma, et Ken Takakura, grande vedette japonaise et emblème du film de mafia. Souhaitant créer un film réaliste, Sydney Pollack imprègne sa mise en scène d’une brutalité et d’une rudesse inspirées par les polars italiens et japonais de l’époque. Échec au box-office, Yakuza a longtemps été peu reconnu dans la filmographie de Sydney Pollack, comme s’il s’agissait du film maudit du cinéaste, avant de devenir une référence cinéphilique ainsi qu’une influence majeure pour Ridley Scott et son Black Rain et Takeshi Kitano avec Aniki, mon frère.

 

ven. 05 mai :



20h30 Yakuza

22h20 discussion autour du film avec Christophe Blanchard, intervenant cinéma

tarifs habituels