Les « redneck movies » représentent tout un pan du cinéma d’exploitation américain ayant connu son heure de gloire entre les années 1960 et 1980. Le genre gagnera ses lettres de noblesse au début des années 1970 avec Délivrance de John Boorman (1971) ou Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (1974) et envahira les écrans américains au point que l’on parlera de la « hixploitation », hick voulant dire péquenaud en argot étasunien. À l’origine, le terme redneck faisait référence à ces hommes blancs qui travaillaient dans les champs du Sud et dont le cou devenait rouge à force de longues heures passées à labourer au soleil. On les dépeint aujourd'hui comme « ignares, racistes, consanguins, violents... électeurs de Donald Trump ». Ils sont l'Amérique profonde. 

Deux courants principaux se démarquent dans cette tradition cinématographique : le premier présente un univers pauvre et violent où émergent les instincts humains les plus refoulés et brutaux, soit la peinture d’un monde inquiétant et dégénéré, loin des lois et des normes urbaines. L’autre tendance est moins sombre et plus populaire avec de bons campagnards revendant de l’alcool de contrebande, poursuivis par des shérifs niais et des hordes de malfrats dans des courses-poursuites en Pick-up sur fond de musique bluegrass et avec pour seuls décors une station-service, une ferme isolée et une route interminable...

19h00 conférence par Christophe Blanchard : « Les Rednecks au cinéma »

20h00 buffet

21h00 Sans retour (southern comfort) de Walter Hill 

soirée complète 15€ | réservation indispensable par mail à reservationparvis [dot] net (reservation[at]parvis[dot]net)