32 films, une soirée et une exposition consacrée à Jean Renoir, des cartes blanches offertes à Michel Legrand, Jean-Pierre Dionnet et Jean-Paul Gorce ; Une soirée présentée par Pierre Tchernia, une autre pour plonger dans l’aventure de la 3D ; un récital cinématographique interprété par Mona Heftre, 75 séances au total et plus de 2500 spectateurs… La contribution du Parvis au premier centenaire du cinéma fut prolifique, diverse et passionnante.
La vision de 600 personnes dans la grande salle chaussant leurs lunettes polarisées pour percevoir Hitchcock (Le Crime était presque parfait) en relief restera comme un moment fort de cette célébration. Mais la fête du cinéma avait commencé dès le mois de juillet précédent avec les premières projections en plein air organisées par Le Parvis, autour du film de Jacques Tati Jour de fête.

Succès immédiat qui permit de voir plus grand l’année suivante. L’ours de Jean-Jacques Annaud, cette fois sur écran géant, puis de nouvelles projections en juillet. Enfin, à partir de 1997, La Toile Filante va sillonner les routes du département pendant une dizaine d’année, avec plus d’une centaine de projections. Le cinéma en plein air, toujours apprécié du public, connaîtra une pause après Visa pour la nuit et le passage au numérique, avant de reprendre ces dernières années. Il fut d’ailleurs l’un des premiers événements post-Covid, avec trois soirées de drive-in mémorables sur le parking du centre commercial Méridien.

Cela raconte assez bien que la conjugaison de la cinéphilie et de la fête est dans l’ADN du Parvis. Tout au long de l’année, des soirées spéciales, thématiques, liées ou non à des moments culinaires, sont des occasions que les plus fidèles ne manqueraient sous aucun prétexte. Ainsi de Panique au Parvis ou de La nuit du cinéma, qui sont des rendez-vous réguliers et attendus. Le prochain s’intitule Les 24 heures du cinéma et proposera un marathon de 12 films. Il faudra être endurant !