1976

  • spectacle vivant

1976

Le Parvis

Carolyn Carlson

Carolyn Carlson, c’est d’abord une silhouette, longiligne, magnétique. Elle est l’étoile incontournable d’une danse contemporaine qui est alors très majoritairement américaine et va irriguer profondément le paysage culturel français. Danseuse fétiche du chorégraphe américain Alwin Nikolais, repérée par le directeur de l’Opéra de Paris Rolf Liebermann, qui l’invite à venir diriger le Groupe de Recherches Théâtrales de l’Opéra de Paris en 1974, elle vient pour la première fois au Parvis en cette année 1976, sans l’aura internationale qu’elle obtiendra par la suite.
Sa création, L’or des fous, marque les esprits. Dotée d’une élégance immense, son corps se courbe, s’élance, se plie à des enchaînements chorégraphiques où son corps semble laisser dire l’essentiel. L’impression laissée ce soir-là est inaltérable. Elle aussi reviendra à plusieurs reprises au Parvis, contribuant à susciter la curiosité toujours plus grande du public pour la danse contemporaine. Jusqu’à offrir des salles combles pour les chorégraphes Maguy Marin ou Alain Platel, pour ne citer qu’eux car la liste est longue et nous aurons l’occasion d’en reparler... 

Quelques années après le premier passage de Carolyn Carlson, une autre grande figure de la danse américaine est accueillie au Parvis : Lucinda Child. Et c’est elle que nous retrouvons sur cette même scène cette saison, avec Relative Calm, une création conjointe avec Robert Wilson. 

 

 

Crédits des affiches : Alain Le Quernec

 

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