Youn Sun Nah baigne dans l’univers artistique depuis son plus jeune âge, avec une mère actrice de comédie musicale et un père chef de chœur. Après avoir commencé par le gospel, elle décide de changer d’hémisphère en basculant de sa Corée natale vers Paris pour y étudier en profondeur le chant et la musique. Son penchant naturel pour le jazz se révèle dans les clubs parisiens, où elle se fait rapidement remarquer. Elle enchaîne les prix de concours, peaufine son talent d’improvisatrice et sa fabuleuse technique vocale, puis s’impose sur la scène jazz internationale avec plusieurs albums, plus éblouissants les uns que les autres.
Tenter de décrire la voix, le style et le talent de Youn Sun Nah, c’est se retrouver très vite à court de qualificatifs. Cette part de mystère et d’envoûtement dans l’art de la chanteuse sud-coréenne pousse l’auditeur et le commentateur occasionnel à inventer des oxymores : un foisonnement sobre, une humilité charismatique… Et non contente de nous égarer ainsi, perplexes et enchantés, Youn Sun Nah propose sans sourciller un répertoire allant de Metallica à Michel Legrand, de Phil Collins à Leonard Cohen. Autant de chansons qu’elle transfigure et illumine, alors que vous aviez bien juré de ne jamais manger de ce pain-là… Cette capacité à aborder tous les rivages de la musique d’aujourd’hui, Youn Sun Nah en a fait sa marque de fabrique. Vous aurez peut-être l’occasion d’aller faire un tour dans le Gers pour l’écouter, mais c’est seulement en 2022 que sortira son tout nouveau spectacle et, coup de chance et privilège, la représentation au Parvis sera l’une des toutes premières. On vous aura prévenus.