Qu’il soit de nature géopolitique, historique, anthropologique, économique, climatique ou encore instinctive, le déplacement de l’humain sur la Terre a toujours existé et c’est ce mouvement que le chorégraphe Bouziane Bouteldja a eu envie d’amener sur le plateau, en utilisant la danse comme prolongement de ces déplacements aussi vieux que le monde.
En partant de danses comme le gumboot, le pantsula, la danse gnawa et les danses traditionnelles, Bouziane Bouteldja explore les corps en déplacement perpétuel, les rites anciens qui dansent pour faire que la fertilité soit accordée, les danses de l’espoir de jours meilleurs. Des danses en lien avec le sol et les éléments qui créent leur propre rythme, leur propre dynamique de déplacement et offrent la possibilité d’un ailleurs.
Ruptures, en faisant référence à l’histoire de Sapiens, questionne l’histoire des migrations : en créant des parallélismes entre hier et aujourd’hui, en explorant les motivations des mouvements migratoires et en interrogeant notre perception de l’Autre.