Agnès Gayraud est née à Tarbes, et y a vécu toute son adolescence. Au lycée Théophile Gautier, elle a déjà son groupe de filles et sa guitare électrique. Elle passera les années qui suivent à Toulouse, puis à Paris, à frayer sa voie entre des études avancées de philosophie et la pop progressive qu’elle s’invente, émouvante et réfléchie. Elle fonde La Féline en 2009 et compose, seule ou entourée, des albums qui sont plus que des suites de chansons : de petits mondes intérieurs, accueillant pour ceux qui désirent y entrer et trouver refuge. Ainsi sont publiés Adieu l’enfance, Triomphe et Vie future, dont le succès va grandissant (mention « Bravo » TTTT dans Télérama en 2020).

Après ce dernier album qui l’a plongée dans les étoiles, l’année suspendue de 2020 l’a ramenée sur terre, plus précisément là où elle a touché terre pour la première fois : à Tarbes, ville moyenne au pied des Pyrénées, aimée et haïe, quittée et revisitée… Tarbes est un ensemble de chansons intimes, où la justesse est encore et toujours la première vertu, pour évoquer ce qui touche, dire les bons et les moins bons souvenirs, la critique et l’attachement, ou faire une déclaration d’amour aux montagnes majestueuses qui surplombent la ville…