ANTICINEMA Par ce lointain écho j'étrangle mes souvenirs

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ANTICINEMA Par ce lointain écho j'étrangle mes souvenirs

Pour sa première exposition personnelle dans un centre d’art contemporain en France, le cinéaste iconoclaste Bertrand Mandico propose une exposition en forme de film, ou un film en forme d’exposition, qui va transcender les frontières des disciplines artistiques par son énergie créatrice puissante. 

 

ANTICINEMA 
Par ce lointain écho j'étrangle mes souvenirs
Bertrand Mandico

Exposition du 20 novembre 2025 > 16 janvier 2026
Vernissage le 19 novembre à 19h00 en présence de l’artiste
au Parvis centre d’art contemporain d’intérêt national

 

L’Anticinéma c’est fuir le cinéma pour mieux le retrouver.

Aller faire un cinéma de contre bande sur d’autres médiums :  la scène, l’installation, le collage, l’écriture, la musique…

Faire exister le cinéma autrement… Car le cinéma peine à exister dans les salles et s’est dissous dans les "plates formes"

Du moins il est avalé, conditionné par la norme formelle, les codes narratifs, qui lui font perdre son essence originelle. 

Il ne faut pas jouer à autre chose qu’au cinéaste lorsque l'on crée.

Car on se définit toujours par le médium qui constitue notre ADN créatif.

Je suis cinéaste et tout ce que je fais est cinéma.

L’Anticinéma, c’est remixer, sampler son propre travail, se l’auto approprier jusqu’à l’outrance, c'est accepter le fragment, l'inachevé...

C’est jouer avec tous les outils primitifs du médium et les questionner.

L’Anticinéma c’est faire de la politique-poétique et ironiser le monde, creuser l’émotion sans jamais perdre de vu l’esprit carnavalesque.

 

Pour mon exposition au Parvis j'envisage de créer dans l’espace du centre d’art une installation autour de ma pratique plastique du cinéma en mettant en scène mon mode de fabrication. Je concevrai un studio de cinéma qui abritera un tournage éphémère, des salles de projection et de conception...

Pour ce projet je tiens à travailler sur la question de l'abandon, de la trace et de l'inachevé comme épiphanie artistique-cinématographique...

 

Bertrand Mandico