Muddy Gurdy, une chanteuse-guitariste à la voix gospel, un percussionniste spécialiste des rythmes latinos et un joueur de vielle à roue expert des musiques traditionnelles : les routes de ces trois-là se croisent grâce à la magie du blues. Après un voyage aux États-Unis, dans le nord du Mississipi, le trio s’imprègne des racines du blues pour le faire suinter des monts d’Auvergne à son retour. Résultat : deux albums salués par la presse et une longue série de concerts. Muddy Gurdy, c’est du blues 100 % auvergnat !

Jean-Jacques Milteau en quartet. Le joueur d’harmonica parle de son instrument comme d’une clé. Cette « clé » aura ouvert quelques portes à l’ex-gamin de la zone, né du côté de la Porte d’Italie à Paris. Un amour précoce pour le blues et les musiques noires le conduit à inviter sur ses enregistrements quelques voix emblématiques du genre, tel Gil Scott Heron et Terry Callier. Pour ce concert, il convie la voix céleste de Michael Robinson, par ailleurs dernière recrue du légendaire Golden Gate Quartet.

Théo Charaf. Si Bob Dylan ou Neil Young sortaient leur premier album en 2020, ça donnerait quoi ? Sans doute quelque chose de pas très éloigné de Théo Charaf. Un folk épuré, habité par l’influence des grands bluesmen dont s’étaient déjà inspirés à leur époque les songwriters. Comme beaucoup de passionnés de classic-rock des sixties et seventies, le Lyonnais Théo Charaf, 26 ans, a voulu retrouver les origines où avaient puisé Led Zeppelin, Hendrix, les Stones et consorts. Et quand on remonte aux sources du rock, on revient toujours au même point de départ : le blues.